Déni de fond de commerce: massifier, trois fois plutôt qu'une
Auparavant, arrêtons-nous sur les enseignements de fond de ce sondage:
- Les gros flux, que tous les décideurs persistent à prendre pour des grandes rivières, ne sont en eux-mêmes que de modestes ruisseaux: dans toute l’Europe, il n'existe en effet pas plus qu'une poignée de grandes rivières naturelles (soit quelques dix millièmes du marché total des transports). Tout est diffus!
- Les trains entiers, et parmi ceux-ci, les trains entiers souvent improprement qualifiés de réguliers, n’atteignent qu'exceptionnellement les dimensions de grandes rivières naturelles. La conclusion s'impose: il faut aussi massifier… les trains entiers!
- Puisque le niveau de massification requis pour profiter à plein de la capacité d’emport de la traction ferroviaire n’existe pas à l’état naturel, il faut l’atteindre artificiellement. C’est le cœur même des procédés industriels d’une entreprise ferroviaire.
- Il est donc parfaitement légitime de vérifier si SNCF maîtrise ces procédés, à l'égal des meilleurs. Nous le vérifierons sur chacun des grands processus industriels de massification , qu'il faut additionner pour délivrer un service performant aux chargeurs. Il en est en effet trois et non un seul.
Commenter cet article